Final Workshop of RIPIECSA Program and AMMANET Prospective meeting

Wednesday 19
GT3: Evolution of natural resources
Jean Luc Chotte (SREC), Souleymane Konaté (UICN), Boureima Amadou (UAM, Niger)
› 9:15 - 9:25 (10min)
Effet du changement d'occupation des sols sur le fonctionnement du couvert arbustif Guiera senegalensis J. F. Gmel.
H.b.a. Issoufou  1, 2, *@  , J Seghieri  3@  , A. Mahamane  4@  , M. Saâdou  5@  
1 : Université Abdou Moumouni, Faculté des Sciences, Laboratoire Garba Mounkaïla, BP : 10662, Niamey, Niger
2 : IRD-HydroSciences, BP 64501, 34394 Montpellier Cedex 5, France
3 : IRD-HydroSciences, BP 64501, 34394 Montpellier Cedex 5, France
Université Abdou Moumouni
4 : Université Abdou Moumouni, Faculté des Sciences, Laboratoire Garba Mounkaïla, BP : 10662, Niamey, Niger
Université Abdou Moumouni
5 : Université Abdou Moumouni, Faculté des Sciences, Laboratoire Garba Mounkaïla, BP : 10662, Niamey, Niger
* : Corresponding author

Dans la région sud-sahélienne du Niger, le changement d'occupation des sols entraine un déséquilibre dans la répartition de l'eau entre les différents compartiments écosystémiques dans le continuum sol-plante-atmosphère accentuant les effets de la variabilité climatique. Les relations hydriques de l'arbuste GuierasenegalensisJ.F.Gmel ont été étudiées au cours de 2 années successives 2009-2010. Le potentiel hydrique foliaire, la conductance stomatique et la densité foliaire ont été suivis dans une jachère jeune non protégée en situation hydrique peu favorable, une jachère ancienne protégée en situation hydrique favorable et les champs qui les entourent. Des mesures de la conductance hydraulique ont été effectuées en laboratoire sur des segments de tiges pour établir la courbe de vulnérabilité. L'ensemble de ces mesures combinées ont permis de caractériser la limite hydraulique fonctionnelle de l'espèce. Le taux de transpiration est toujours plus élevé chez les arbustes situés dans les champs. Un ajustement de la surface transpirante et une baisse de la conductance hydraulique sont observés lorsque potentiel hydrique foliaire minimum atteint -2.99±0.68 MPa. Ces résultats mettent à jour les mécanismes de régulation hydrique de G. senegalensis. De plus, ils démontrent que le fonctionnement hydrique de l'arbuste est influencé par le type d'utilisation de sol.

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